“Faire la sieste” est un concept que nous semblons avoir repris des Espagnols. Connus pour les symboles internationaux comme le flamenco, les paellas et les taureaux, peut-être en haut de la liste se trouvent leurs célèbres siestes. Cependant, pour la plupart, faire la sieste équivaut à être paresseux. Or, la sieste est-elle vraiment si mauvaise? La science a enfin prouvé que faire une sieste est, en fait, une habitude saine.
La sieste améliore la vigilance mentale
Si votre vie quotidienne exige d’être alerte et éveillé à tout moment, oubliez la caféine: la voie à suivre est de faire une petite sieste. En fait, une étude réalisée en 1995 montre que les siestes apportent des changements plus longs et moins gradés de performance, d’humeur et de vigilance que la caféine (qui perd son efficacité beaucoup plus rapidement).
Aide à soutenir un système immunitaire sain
Cette étude de 2015 montre que faire la sieste a des effets anti-stress et immunitaires positifs, et peut être un moyen efficace de contre-mesurer les effets de la privation de sommeil sur le système immunitaire.
Améliore la mémoire
Faire la sieste permet à notre cerveau d’avoir une meilleure rétention de la mémoire associative. En 2010, l’Université de New York a mené une étude en neurobiologie de l’apprentissage et de la mémoire. Dans cette étude, 31 participants ont été choisis, et ont ensuite été exposés à deux séries de photographies de visages et d’objets qui étaient en quelque sorte liés (mémoire associative). Chaque objet était lié à deux faces différentes. Après, une partie des participants s’est endormie pendant 90 minutes et les autres sont restés éveillés. Au final, le groupe qui avait fait une sieste s’est avéré avoir une meilleure rétention directe de la mémoire associative que ceux qui n’avaient pas dormi.
Et juste au cas où vous n’êtes toujours pas convaincu …
Il a été prouvé que le temps idéal d’une sieste est d’environ 10 minutes. Cette période vous permet d’améliorer les résultats dans tous les aspects mentionnés ci-dessus, sans la période de vigilance altérée que vous pourriez avoir avec une période de sommeil plus longue. De plus, une période de sieste plus longue, qui peut durer entre 60 et 90 minutes, aura les mêmes effets sur l’apprentissage perceptif qu’une nuit de sommeil complète.
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